Écrit à
Ouahigouya, lundi (de Pâques) 9 (n'oeuf?) et mardi 10 avril 2012 —
Publié depuis Ouahigouya, le 10 avril 2012
Enfin quelques nouvelles...
Voici près de dix jours que j'ai débarqué au Burkina Faso
pour un séjour d'un mois. Je suis donc bien en retard sur mes habitudes
de chroniques dans ces Notes de voyages. Le fait est que je n'ai pas
vécu d'aventure ni fait de découverte extraordinaire: rien que
des re-prises de contact avec des amis (sphère privée), des relations
«d'affaires» (discrétion commerciale), ou des rencontres
fortuites et insignifiantes (sans intérêt)...
Mais, pour les curieux, voici tout de même quelques informations. Mon voyage d'abord, qui marquait mon
passage peut-être provisoire, d'Air France à SN Brussels Airline. Petite note de nostalgie et pensée
pour la défunte Sabena dont j'avais par hasard emprunté le dernier vol Ouaga-Bruxelles, le 4 novembre
2001 (voir mes e-mails de l'époque/en bas de la page).
À part le risque fortement diminué de grève par rapport à Air France et le fait
qu'on évite l'enfer de «Charles de Gaulle» et de ses cerbères, les différences
ne sont pas vraiment significatives: voyage plus long à cause du détour par Bruxelles au lieu
de Paris, un peu plus de place (à mon avis) dans les Airbus belges, mais pas d'écran personnel
dans le dossier de devant et, finalement, une restauration un peu moins «performante».
L'originalité du voyage consistait principalement en une escale à
Bamako (Mali), en plein coup d'État:
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L'aérogare de Bamako Sénou, le 1er avril 2012 à 18h30
TU, à la tombée du jour. Le matin-même, l'avion des envoyés médiateurs
de la CEDEAO n'a –semble-t-il– pas pu se poser pour cause de manifestation, avec des gens
sur la piste... Étrangement, pour le vol de SN Brussels Airline, tout s'est bien passé et
j'ai été surpris par le nombre élevé de passagers qui descendaient à
cette escale. Très discret, un véhicule blindé était garé au bord du
tarmac: rien de plus que dans la plupart des aéroports africains.
[Rappel: Les photos sont «cliquables» pour une meilleure vision.]
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Double incident très «africain» après l'installation des nouveaux passagers et alors
que l'avion était prêt au départ:
D'abord, le véhicule élévateur qui a chargé le fret dans la soute est tombé
en panne immédiatement après le chargement et il a fallu trouver un tracteur pour le remorquer
et l'éloigner de l'avion. Ensuite, alors qu'un engin «pousseur» faisait reculer l'avion pour
prendre le taxiway, tout s'est brusquement arrêté: l'aile gauche de notre Airbus était trop
près de la queue d'un autre avion! Remarque: en plus du nôtre, il ne devait pas y avoir plus de
3 autres appareils sur tout le tarmac, inclus un petit jet «d'affaires». Quel était la formation
du chauffeur ou son degré d'alcoolémie, on ne le saura jamais, mais la manoeuvre de dégagement
a pris une bonne demi heure!
À l'arrivée à Ouagadougou, il est passé 22h, on a 1h30 de retard sur l'horaire
et il fait 39°C. Mes bagages sont là, le douanier n'en demande pas l'ouverture, et mon ami Djibril
m'attends avec une voiture. Que du bonheur! De plus mon téléphone burkinabè fonctionne
immédiatement: merci à Mme T. de l'opérateur Télécel qui a fait réactiver
ma «puce» (carte SIM) avant mon arrivée! Il faut savoir qu'ici une carte SIM inutilisée
pendant 6 mois est désactivée et même que son numéro peut être recyclé.
J'échappe toutefois à cette dernière opération car la mienne est valable dans plusieurs
pays de la sous-région, l'opérateur local ne sachant pas si la carte est utilisée ailleurs.
Voilà. Rien de transcendant, mais je publie cette page pour faire patienter les quelques fidèles
lecteurs de ces notes. Je crois que je vais essayer de faire plus bref et plus fréquent... malgré
les aléas toujours importants autour des connexions à Internet.
À suivre donc...
P.S.– Comme cet article est le premier d'une nouvelle série, je me permets de rappeler au lecteur
occasionnel ou régulier que je lui serai reconnaissant de me signaler toute erreur ou dysfonctionnement
de ce site, et que les commentaires sont toujours les bienvenus dans les cases blanches au bas de chaque page.
[gc]
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