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Billet périodique
De l'espoir déçu...
L'année 2002 s'est bien passée pour DeltaLink: une activité
en augmentation et surtout un exercice sans perte financière.
Après la stabilisation, nous devions voir la croissance et le début
de l'exécution de notre plan d'expansion. Cet avenir prometteur allait
enfin permettre d'augmenter l'effectif des permanents et de payer des salaires
cohérents...
Et patatras! Une guerre en Côte d'Ivoire, qui dure depuis plus de
4 mois et qui inquiète toute la sous-région, cumulée aux
menaces puis au déclanchement de la guerre en Irak, ont eu
un important effet négatif sur notre commerce, fut-il équitable.
En plus, préoccupés que nous étions par la récolte
de matériel auprès des entreprises suisses, nous avons un peu trop
laissé les choses aller sur le plan de la prospection et de la publicité:
pas de voyage en Afrique pour le soussigné en 2002, et peu de médiatisation
de nos activités.
La coïncidence de ces circonstances a été catastrophique:
la chute des affaires, en ce début d'année, a été
brutale au point d'assécher en peu de temps nos faibles liquidités
et d'envoyer pour tout le mois de mars notre collaborateur technique en «réduction
d'horaire de travail à 100%», c'est-à-dire au chômage
technique.
... à la reprise bienvenue
De mi-janvier à mi-mars, ce fut la galère! La prospection
a été intensifiée, notre nouveau site web a vu le jour, des
contacts ont été pris à plusieurs niveaux, la presse s'est
fait l'écho de nos activités. L'assemblée générale
du 20 février a été teintée d'une certaine morosité,
voire d'une réelle inquiétude par rapport à l'avenir...
Et à force de ramer, la reprise s'annonce avec qui l'aurait
prédit? la plus importante commande de nos presque 3 ans d'existence:
un container de 200 PC complets! D'autres commandes plus petites sont aussi conclues
ou en bonne voie.
Ouf! L'épreuve est passée, mais il y en aura d'autres. L'année
est loin d'être terminée... et la guerre fait rage dans le Golfe.
La meilleure protection contre une baisse des commandes reste, nous en sommes
persuadés, la qualité de notre matériel et de nos services,
ainsi que notre volonté de placer nos idées et notre éthique
en haut de l'échelle des valeurs. Mais pour promouvoir un commerce équitable
et un développement durable nous devons durer nous-mêmes...
et pour cela être financièrement viables.
D'ailleurs, nous mettons tout en oeuvre pour prouver que c'est possible!
Gilbert Cujean, directeur exécutif
La Sarraz, avril 2003
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