N O T E S   D E   V O Y A G E S

Togo, Bénin, Burkina Faso, juin 2006 - 2

... par
Gilbert Cujean

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Air France versus Afriqiyah

Lomé, Togo, dimanche 4 juin 2006

Déjà 5 jours que je suis arrivé et je commence seulement mes Notes de voyage.
Baisse de tonus? Pas vraiment! Petit retour en arrière.

Le 3 avril dernier, en réservant mon billet d’avion, je pensais que je viendrai en Afrique libéré de DeltaLink, quasi en vacances si ce n’était quelques nouvelles idées dont je reparlerai plus tard. Depuis la séance de Comité du 20 mars les choses étaient assez claires: Le Comité actuel laisserait la place à Pierre-Yves Rochat, qui dirigeait déjà les opérations depuis 15 mois, et qui prendrait le contrôle de l’Association avec un nouveau Comité dès l’Assemblée générale fixée au 15 mai. Bon.
C’était sans compter un petit conflit concernant la communication de DeltaLink: Tout changement fondamental à la tête d’une organisation comme la nôtre implique le changement de l’image projetée à l’extérieur. J’ai donc revendiqué la propriété intellectuelle du site web de DeltaLink, que j’ai créé avec quelques amis et auquel j’ai consacré une belle énergie pendant 4 ans. Contrairement à mon successeur qui n’a jamais contribué le moins du monde à cette communication. Le nom de domaine «deltalink.org» et le logo restaient bien entendu attaché à l’Association et réutilisables. Cette condition posée, je me suis fait traiter de «saboteur», comme si offrir un espace de communication vierge à quelqu’un qui n’a jamais communiqué pouvait mettre ses autres activités en péril!
Et puis, la préparation de l’AG a révélé des lacunes gênantes dans la gestion de l’Association par Pierre-Yves Rochat: pièces comptables incomplètes, décomptes de TVA non rendus aboutissant à des poursuites, flou dans le décompte du matériel, déclaration d’exportation manquante, etc. Certainement aucune malhonnêteté, mais une suite de négligences et un manque de transparence qui pourraient avoir des répercutions imprévisibles.
Cette situation, avec comme prétexte mon refus de céder l’image du site, a amené Pierre-Yves Rochat à décider le 14 mai qu’il cesserait toute collaboration avec DeltaLink le 15, à l’issue de l’AG... et qu’il continuait le même genre d’activités à son propre compte. Voilà.

À 15 jours de mon départ en voyage, je me retrouvais donc de fait dans l’obligation de liquider les actifs de DeltaLink, ce que j’ai tout intérêt à faire au mieux vu l’importante dette accumulée par l’association à mon égard.
Heureusement, d’anciens clients sont déjà intéressés à cette liquidation et l’opération principale aura lieu en juillet. Nous en reparlerons.

Je tenais à revenir une dernière fois sur le sujet DeltaLink qui a été d’une grande importance pour moi depuis l’an 2000. Maintenant passons à l’objet initial de cet article.

***

On était mardi 30 mai...

Contrairement aux derniers voyages, j’ai renoncé à la compagnie libyenne Afriqiyah pour revenir à Air France. Raison: pour une différence finale d’environ CHF 200.-, on est quand même plus sûr de ne pas être victime d’une suppression de vol pure et simple (avec changement obligatoire de la date du voyage!), le repas à bord est digne de ce nom (entrée, plat, fromage, dessert), on peut se faire un apéro et boire un coup de rouge en mangeant, le personnel de cabine à le sourire, on évite les regards inquisiteurs et les fouilles de bagages de sbires libyens à l’escale de Tripoli, méprisants jusqu’à la caricature...
Seul inconvénient: le passage par Paris-Charles-de-Gaulle qui allonge un peu le voyage et où on marche beaucoup. Mais je préfère marcher seul que piétiner avec un flic tous les 2 mètres!
Après un voyage «sans histoire» dans un (gros) avion à moitié vide, j’ai récupéré mes 42 kg de valises et passé la douane sans problème. Je ne trafique rien, mais j’ai plein de petits cadeaux, quelques téléphones mobiles et un peu de matériel informatique.
Petit incident plutôt amusant à l’arrivée de l’Airbus à Lomé: des bourrasques de vents d’orage (il venait de pleuvoir assez fort) ont empêché pendant 15 minutes l’accrochage de la passerelle autotractée. Le commandant a dit que le fuselage risquait d’être endommagé en cas de choc. Pour ceux qui connaissent la délicatesse des manoeuvres des chauffeurs togolais, le risque parait effectivement assez grand. Il ont finalement approché l’escalier contre le vent, donc de l’autre côté que d’habitude et un car nous a protégé de la pluie jusqu’à l’aérogare... du moins ceux qui n’étaient pas du côté de la porte que le chauffeur n’est pas parvenu à fermer!

Mon ami Jean-Jacques m’attendais. L’Auberge Le Galion aussi, avec son personnel toujours aussi sympa et accueillant et ses habitués dont je connais la majorité.

Prochain message: escapade à Cotonou.

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